ທິ່160611ດຣ ຕຳເຜິຍ ປານມະໄລທອງ ສສ ຫູ່ນມຮູບຫລໍ່ປັນຍາຊົນຊາຕນີຍົມຈາກ ວຈ ລຸກຂື້ນຈິ້ຫ້ນາພວກໂຈນ36ປິ ໃນສະພາເຕັ້ຍ ເຮັດຜູ້ຂ້າຄິດເຖິງຄຳເວົ່າຂອງທ່ານMaurice Freehillນັກຂຽນຊາວ ອມຣກ ຜູ້ຊ່ຽວຊານເລື້ອງຈີຕວິທຍາເດັກນ້ອຍທິ່ເຄິຍຂຽນຄຳຄົມ ທີ່ຄົນຈຳນວນຫລວງຫລາຍເອົາໄປເຜິຍແຜ່ຕໍ່ກັນວ່າ Who is more foolish, the child afraid of the dark, or the man afraid of the light? ໃຜກັນແທ້ທິ່ໂງ່ຊ້າ ເດັກນ້ອຍຜູ້ມິຄວາມຢ້ານກັວຕໍ່ຄວາມມຶດ ຫລຶ ຜູ້ໄຫ່ຍທິ່ມິຄວາມສັ່ນສະທ້ອນຕໍ່ແສງສວ່າງ ຄຳຖາມມີຢູ່ວ່າ ຜູ້ນຳພັກຄມນລາວແດງນິ້ ເປັນເດັກນ້ອຍຫລຶຜູ້ໄຫ່ຍກັນແທ້ເຖິງມິຄວາມຢ້ານກັວລະຫວ່າງຄວາມມືດແລະແສງສວ່າງ
Dr Bounsang KHAMKEO:: http://bounsang.amerilao.org/?p=80 I Little Slave of Laos Dr. Bounsang KHAMKEO (ດຣ. ບຸນສັງ ຄຳແກ້ວ) Aloun Khamkeo* was just six years old when his father was sent to a Laotian re-education camp. He still recalls the morning his father was taken away, along with the lingering shock and confusion he felt. Khamkeo had little understanding of how corruption had permeated much of the government in his beloved Laos, 28 years ago. He knew even less of the consequences that would soon exact an agonizing toll on his entire family for his father’s refusal to condone the corruptionThe almost-eight-year ordeal created an inseparable family unit, but it left many wounds that still affect Khamkeo’s life. Those wounds were opened once again when his father discovered his son’s childhood drawings depicting his life inside the re-education camps. Earlier this year, his father emailed him electronic images of the drawings. Khamkeo had forgotten about them. They opened a flood of painful memories Dr Bounsang KHAMKEO:: http://www.worldpress.org/Asia/3051.cfm 'I Little Slave': An Interview With Bounsang Khamkeo Bounsang Khamkeo survived seven years in the secret jungle prisons of the Communist Pathet Lao with the idea that one day he would survive to bear witness to his country's shame—the brainwashing of its citizens and his own treatment as a political prisoner. His memoir, "I Little Slave" (Eastern Washington University Press), is the first full account of the death camps of Laos.
C O M M U N I C A T I O N Le Comité Lao pour la Défense des Droits de l'Homme a l'honneur de vous présenter ci-après des extraits du "journal" du Colonel Khamphan THAMMAKHANTI des Forces Armées Royales du Laos qui fut déporté en 1977 et a passé plus de treize années dans l'un des six camps dits de "rééducation" connus de la République Démocratique et Populaire du Lao.La vérité sur le camp-prison N° 01 ou camp de la mort au point 438-745" représente un témoignage primordial sur les conditions de détentions faites de sévices moraux et physiques, d'humiliations, de privations et d'assassinats par tous les moyens dont furent victimes des dizaines de milliers de fonctionnaires, de militaires, de policiers et d'étudiants de l'Administration royale. Les récits relatés dans ce journal confirment les rumeurs que nous avions pu accueillir ici et là et que nous avions transmis aux Gouvernements signataires des Accords de Genève de 1962 et des Accords de Paris de 1973, ainsi qu'à la Commission aux Droits de l'Homme et de l'organisation des Nations Unies, au Parlement Européen et aux Organisations Internationales telles que "Amnesty International" ou la Croix Rouge InternationaleSi certains ont pu échapper aux terribles régimes que leur imposaient leurs geôliers ou les rigueurs climatiques du Nord-Laos, beaucoup restent inscrits sur notre registre des disparus car, malgré nos pressions auprès du Gouvernement de Vientiane, nous n'avons toujours pas pu obtenir la publication officielle de la liste de ceux et celles qui seraient décédés ou encore détenus, comme le souhaitent toutes nos familles qui vivent dans l'angoisse du douteDu fait de ce drame que jamais le Laos n'avait connu, notre Comité a posé plainte auprès de la Cour Internationale de Justice de La Haye afin que les responsables soient jugés pour "crimes contre l'humanité" et pour "non-assistance à personnes en danger".Nous espérons qu'à la lecture de ce "journal", le problème lao, qui reste réel, soit pris en considération et soit réactivé par les Etats qui s'étaient portés garant de la Neutralité, de la Souveraineté et de l'Indépendance du Laos.Prince Mangkra SOUVANNAPHOUMAPrince Mangkra SOUVANNAPHOUMA
LA VERITE SUR LE CAMP-PRISON N°01 OU CAMP DE LA MORT AU POINT 438-745 Extrait du Journal d'un ancien prisonnier, le Colonel Khamphan ThammakhanthiExtrait du Journal d'un ancien prisonnier, le Colonel Khamphan Thammakhanthi des Forces Armées Royales ( F.A.R.) du Laos.des Forces Armées Royales ( F.A.R.) du Laos. SOMMAIRE - Introduction I Arrestations au camp 05 B Sam Teua en Septembre 1977 II En route vers le camp-prison de la mort de Sob-Hao III Le camp-prison 01 3.2 L'administration et les personnels du camp-prison 01 3.3 La répartition des prisonniers - IV La vie infernale des prisonniers dans le camp-prison 014.1 La discipline de fer4.2 Le quotidien des prisonniers- V La fin tragique de la quasi-totalité des prisonniers du camp-prison 01 VI Le purgatoire continue pour les rares survivants- VII Glossaire présenté par le Comité Lao pour la Défense des Droits de l'Homme LA VERITE SUR LE CAMP-PRISON N° 01 A SOB HAO OU CAMP DE LA MORT AU POINT HV 443-735 (1). CAMP DE LA MORT AU POINT HV 443-735 (1).
INTRODUCTION Au cours des mois précédents le 2 Décembre 1975 (date de la prise de pouvoir à Vientiane par le Néo Lao Hakxat (2)), par la ruse et avec approbation tacite du Premier ministre Souvanna-Phouma, le Front patriotique, créature du Parti Communiste (3), a réussi à envoyer dans les camps de rééducation, ministres, députés, hauts cadres civils et militaires de l'ancienne administration de Vientiane (4). Croyant contribuer à la paix et à la réconciliation nationale, faisant confiance à la capacité et à la sagesse de Souvanna-Phouma, et obéissant aux ordres de leurs ministères respectifs, ils se sont laissés volontairement entraîner dans cette funeste aventure. Très vite, mais hélas trop tard, ils se sont rendus compte de leur erreur (5).De même, au début de 1976, les communistes se sont saisis, sans résistance, du roi, de la reine, du prince héritier et de tous les responsables des services du palais dans un coin de la province de Houa Phan touchant le Vietnam.Située à l'extrême Nord-Est du Laos, la province de Houa Phan voit ses limites administratives toucher au Nord, la province de Phongsaly et la province vietnamienne de Song La, à l'Est, la province vietnamienne de Than Hoa, au Sud, la province de Xieng-Khouang, et à l'Ouest, la province de Luang-PrabangLes principaux camps se trouvent concentrés dans les deux cantons de la province de Houa Phan, Muong Xieng Khô et Muong Sam Teua.Les camps sont classés en deux catégories : 1. Les camp-prisons de la mort : Ils sont pires que les bagnes. Ce sont de véritables camps de la mort. En parler est un tabou pour toute la population du coin. Il sont situés à proximité d'un village nommé Sob Hao dans le canton de Xieng Khô.- Le camp-prison n°01 est situé près du village Ban Na Keua, au point HV 443-743(1), à 1.500 mètres de Sob Hao;- Les camps 02 et 03 sont situés près de Ban Sone, au point HV 456-712, à 1000 m. de Sob Hao.2. Les camps de travail et de rééducation politique : En général, la discipline est moins sévère et certain contact avec la population voisine est possible au bout d'un certain temps. les camps 04 et 06 sont situés à environ 1.000 mètres du village Muong Et dans le canton de Muong Xieng Khô;- le camp 05 B est situé à quelques kilomètres du Chef-lieu de Canton de Muong Sam Teua I . Les arrestations au camp 05 B à Sam Teua en Sept. & Oct. 1997. Certainement, la décision de se saisir et d'envoyer au camp de la mort à Sob Hao un certain nombre de prisonniers importants du camp 05 B a été prise dans le secret du bureau politique du Parti à Vientiane. Et les accusations dérisoires des autorités sur place ne servent que de prétextes pour exécuter les ordres venus d'en haut: Ainsi, au début du mois de Septembre 1977, les responsables du camp 05 B ont fait courir une rumeur selon laquelle un des "oncles-séminariste"(appellation donnée aux prisonniers des camps de rééducation 04, 05 B, 06) se serait approché d'un milicien du coin dans l'intention de lui arracher son arme, et qu'ils auraient fait venir le dit milicien au camp pour reconnaître le coupable.La première rafle débuta le 17 Septembre 1977 avec l'arrestation du Colonel Phom Phanthavong. Ce jour là, on lui avait remis un colis envoyé par sa femme de Vientiane composé de quelques boîtes de médicaments dans une prison de Muong Sam Teua où, d'après ses propres dires, il était enchaîné des pieds et des mains, le cou attaché par une corde à un pilier. Le lendemain, le 18, il fut envoyé, dans une voiture, à Muong Sam Neua, chef-lieu de la province, sous la garde de plusieurs soldats, les poignets liés derrière le dos et le cou attaché à un siège. Arrivé en fin d'après-midi et avant d'être jeté dans la prison du commissariat de police provinciale, il avait reçu une gifle (droite/gauche simultanément) accompagnée d'une phrase haineuse :"Traître à la patrie, on va te faire la peau !". Ce soir-là, on ne lui avait même pas donné à manger.Du 19 Septembre 1977 au 29, il fut passé aux interrogatoires dirigés par le Capitaine Sone Tchaî, chef de la police militaire provinciale. Les principaux chefs d'accusation étaient:- tentative de coup d'état (ni plus ni moins !) tentative d'assassinat des cadres du camp 05 B et ceux du chef-lieu de canton de Muong Sam Teua ! possession d'armes à feu et de mat bac khamtai na lê: sabotage ! A toutes ces accusations, il a formulé un démenti catégorique. Le 12 Octobre 1977, il fut envoyé dans le camp-prison 05 A, près de Sob Hao.La deuxième rafle eut lieu le 12 Octobre 1977. Ce jour-là à 9 h., étaient convoqués à une "réunion" dans la salle des fêtes, les personnes suivantes (de l'ex-armée et police royales):1. Général de Division Bounleut Sanichanh 3. Général de Brigade Kane Insisiengmay4. Général de Brigade Bounthieng Vènevongsoth 5. Général de Brigade Thao Ly Lithilusa6. Général de Brigade Rattanabanleung Chounlamany7. Général de Brigade Chao Sinh Saysana8. Colonel Amkha Khanthamixay9. Colonel Khamphan Thammakhanti10. Général de Police Héng Saythavy11. Colonel de Police Kavin Kèonakhone Quand toutes ces personnes furent bien installées, une section de soldats prit position autour de la salle des fêtes. Quelques minutes après, le Commandant du camp 05 B, Bounleut, suivi du lieutenant-colonel Sibounheuang, membre du commandement de la subdivision militaire de Viengsay, entrèrent dans la salle. Le premier ouvrit la séance comme si de rien n'était, par l'ordre du jour suivant : quatre émulations dans le travail en l'honneur du 2 Décembre, date de la fête nationale. Sa causerie dura une dizaine de minutes environ. Puis, tout à coup, le deuxième se leva, sortit et arma son pistolet en le braquant vers l'assistance en criant :"celui qui bouge est un homme mort !". Tandis qu'à l'extérieur, les soldats, dans un bel ensemble, armèrent bruyamment leurs fusils en les braquant vers l'intérieur, prêts à tirer. Le Commandant appela alors en premier le Général Bounleut Sanichanh et lui intima de venir s'agenouiller sur la scène et de lever les bras en l'air. Aussitôt, un soldat vint bac khamtai na lê: lui lier les bras derrière le dos en les entravant à son cou par une corde, puis un deuxième soldat le conduisit dans une salle derrière la scène pour le dépouiller de tous ses objets de valeur, ensuite on lui intima l'ordre d'attendre dans cette inconfortable position agenouillée.Ils agirent ainsi avec tous les prisonniers présents. Après, ils les firent sortir et attendre, assis, groupés dans la cour devant le dortoir des soldats, situé du côté de la sortie du camp vers le village Ban Kô. A un moment donné, au cours de cette attente, un officier NLHX de sa vieille connaissance s'approcha du Général Bounleut et lui susurra : "Il ne faut pas vous paniquer. Les autorités d'en haut (terme usuel et vague désignant les autorités centrales du Parti) vont vous faire traduire devant le "tribunal populaire". Ceux qui n'ont pas commis de crimes reviendront à Sam Teua". Un quart d'heure plus tard, apparut un autre groupe de dix prisonniers dans le même triste état que les précédents, composé de 1. Phagna (6) Phéng Phongsavanh, ministre de l'Intérieur du Gt.de Coalition.2. Phagna Soukan Vilaysane, neutraliste, membre du Conseil Politique mixte3. Phagna Touby Lyfoung, Secr.d'Etat du Gt.de Coalition.4. Phagna Lièn Phavongviengkham, ex-ambassadeur en Rép. Pop.de Chine5 Gén.de Corps d'Armée Bounpone Makthéparaks, Cdt.en Chef des F.A.R.6. Gén.de Division Ouan Rattikoun, ex-Cdt.en Chef des F.A.R.7. Gén.de Division Phasouk Sorasphak, Chef d'Etat-major des F.A.R.8. Gén.de Brigade Nouphet Daoheuang, Cdt.3°RM (Savannakhet)9. Phya (6) Khamchanh Pradith, neutraliste, ex-Ambassadeur à l'O.N.U.10. M. Issara Don Sasorith, fonctionnaire au Ministère du Plan Le cou du Général Nouphet Daoheuang était si serré qu'il avait du mal à respirer. Suppliant qu'on lui relâche un peu le noeud, il ne l'obtint qu'avec une brimade supplémentaire : "Encore peur de mourir ?", lui lança un soldat. Ces dix personnes avaient été convoquées puis arrêtées en même temps que les autres vers 9h. Mais dans le bureau du Commandant du camp. Les arrestations y furent exécutées par une section de soldats sous la direction du Commandant Thong Deuan, ancien Commandant du camp 05 B, secondé par le Sous-lieutenant Bounthone, commandant des unités militaires provinciales. Quelque temps plus tard, l'ordre fut donné aux prisonniers de marcher jusqu'à Sob Ting.A 5 kms environ avant Sob Ting, Son Excellence Soukan Vilaysane tenta d'arrêter une voiture de type 4x4 de l'escorte et demanda l'autorisation de monter parce qu'il avait trop mal aux pieds. C'est alors qu'on vit cinq autres prisonniers ficelés à l'arrière de la voiture. Il s'agissait de:1. Gén.de Brigade Atsaphanthong Cdt.Adjt.de la 5°RM(Vientiane)2. Gén.de Brigade Thongphan Knoksy,Dir.Cabinet Ministère de la Défense3. Colonel de Police Khammouk Phéngsi Aroun4. Capitaine Seri Sayakham5. Commandant SivilayCes cinq personnes furent arrêtées le même jour du 12 Octobre 1977 sur les lieux de leur campement provisoire à Khang Mieng, près du village de Muong Yao Neua où ils étaient en train de faucher du chaume. Ces arrestations furent exécutées par un groupe de soldats commandé par le sieur(7) Bounthan
II . En route vers le camp-prison 01. Sob Ting, ils les firent traverser la rivière Nam San à bord d'un bac. Sur l'autre rive, attendaient trois camions de type 6x4 et deux groupes de police militaire. Ils les firent monter et les attachèrent à l'intérieur des camions. Le départ fut donné vers 17h..Il y eut une halte à Muong Soî vers 23 h. pour que les gardes puissent manger, mais pas les prisonniers ! Le convoi repartit vers 3h. Et arriva à Ban Sob Nam Ma vers 18h., le 13 Octobre 1977Ils les firent aussitôt traverser la rivière Nam Ma vers la rive gauche, marcher le long de la route n°66 vers le village Na Ka Teua situé au point VH 449-719 sous les escortes de deux groupes de police militaire et de miliciens de Sob Hao. A cet instant, la plupart des prisonniers pensaient bien qu'ils allaient être massacrés quelque part au bord de cette Nam Ma car depuis leurs arrestations à 9h. du 12/10/77 jusqu'à maintenant, ils ne leur avaient point donné à manger! Ils arrivèrent à Ban Na Ka Teua bac khamtai na lê: situé au point VH 449-719 sous les escortes de deux groupes de police militaire et de miliciens de Sob Hao. A cet instant, la plupart des prisonniers pensaient bien qu'ils allaient être massacrés quelque part au bord de cette Nam Ma car depuis leurs arrestations à 9h. du 12/10/77 jusqu'à maintenant, ils ne leur avaient point donné à manger! Ils arrivèrent à Ban Na Ka Teua vers 21.30h.. Là, ils les enfermèrent pour la nuit dans une seule maison, située au centre du village et fortement gardée par les miliciens du coin. Les prisonniers y avaient leur cou attaché par une corde à la charpente du toit. Le matin du 14/10/77, avant de pouvoir enfin manger, les prisonniers avaient droit à une causerie politique d'un cadre du NLHX, ancien officier du 2ème bataillon neutraliste basé à la Plaine des Jarres, nommé Inpanya..Durant les après-midi du 14/10/77 au 27/10/77, ils firent subir à chacun des prisonniers un interrogatoire serré. Ces interrogatoires étaient conduits par plusieurs officiers de la police militaire et portaient essentiellement sur cinq sujets importants suivants: la vie et les autorités de chaque prisonnier depuis l'âge de 8 ans jusqu'au jour de son arrestation.* la prétendue tentative de "coup d'état" au camp 05 B à Sam Teua.* les prisons souterrains pour les prisonniers de guerre vietnamiens à Vientiane, à Savannakhet et ailleurs.* les collaborateurs sud-viêtnamiens de l'ancien gouvernement de Vientiane.* les différents organismes américains opérant au Laos.A la fin de chaque interrogatoire, le prisonnier inscrivait son nom et son prénom sur une ardoise d'écolier, puis le porta sur sa poitrine pour une photo réglementaire. Ensuite, il était momentanément isolé des autres prisonniersLe 12 Octobre 1977 à 11h., tous les prisonniers, attachés les uns aux autres par grappe de trois ou quatre, furent conduits à pied et sous forte escorte jusqu'au camp-prison 01 qui n'était d'ailleurs à ce moment-là pas encore complètement terminé. III . Le camp-prison de la mort 01 Le camp-prison 01 est situé au fin fond d'une vallée sur la rive gauche du fleuve Nam Ma, en face du village Sob Hao qui se trouve sur la rive droite. C'est le plus terrible des camps-prison de la mort (8). Ses prisonniers n'ont qu'une chance très infime d'en ressortir vivants car ils y sont traités d'une façon férocement inhumaine et dégradante ! 3.1. Description du camp-prison 01. Le camp-prison 01 est situé au fond d'une vallée, dans une petite dépression parsemée de petits monticules au point VH 438-443 de latitude et VH 739-744 de longitude, à l'Est du village Sob Hao (VH 428-734) à environ 1500 mètres à vol d'oiseau, et du village Ban Na Ka Neua (VH 443-735) à environ 500 mètres à vol d'oiseau. Un filet d'eau le traverse au milieu et va se déverser dans une petite rivière un peu plus loin, au Nord du village Nam Ka Neua. Tout près, les sources salines attirent les animaux sauvages pendant la nuit. Les limites du camp occupent un mètre de 250 à 300 mètres de large et de 400 à 500 mètres de long. Le camp se compose de trois parties:1ère partie : un champ de manioc et un raî de riz occupent une superficie de 70 mètres de large et de 200 mètres de long. Les tâches de culture et d'entretien sont confiées principalement à cinq prisonniers spécialement désignés, tous les jours de 11.30h. à 14h., temps de repos d'un soldat, pour travailler au désherbage et à l'entretien.*2ème partie : Cette 2ème partie du camp est réservée aux responsables et à leurs familles ainsi qu'aux soldats. Elle est située au Sud et à l'Ouest. Elle est composée de maisons familiales, de bureaux, de salle de réunion, de dortoirs des soldats, de la cuisine commune des soldats et de l'entrepôt de riz.*3ème partie : C'est la partie où sont enfermés les prisonniers. Elle est composée de deux prisons A et B.3.1.1. La prison A : Elle a une superficie d'environ 25 mètres de large et de 70 mètres de long. Elle est entourée d'une haie de bambou très aiguës et très serrées qui ne laisse qu'une étroite porte d sortie dans cette partie. Dans son enceinte, il y a deux maisons de prisonniers (n°1 et n°2) et une cuisine.A) la maison des prisonniers n°1 : elle a 5 mètres de large, 8 mètres de long et 2,10 mètres de haut. Le toit est couvert de chaume. Les murs en trois épaisseurs sont faits de bambou tressé à maillage par trois à l'intérieur et à l'extérieur, et de troncs d'arbre plantés très serrés verticalement dans le sol, au milieu. Le plafond en deux épaisseurs est fait de bambou tressé de la même manière et fixé par des clous à des tiges de bambou rangées très serrées horizontalement. La maison n'a qu'une seule porte de 0,50 mètre de large et de 1,50 mètre de haut. A l'intérieur deux longs bat-flancs de bambou ( 2,10 mètres de large et de 0,15 mètre de haut) limitent, de part et d'autre, une allée centrale de 0,80 mètre de large. Ils servent de lits communs. Au bout de l'allée, un ancien fût d'essence posé dans un trou dans le sol, sert de réceptacle fécal des prisonniers. Chaque matin, deux prisonniers nommément désignés sortent le fût et vident son contenu dans une petite fosse afin de servir d'engrais pour le potager.B) la maison des prisonniers n°2 : elle a 5 mètres de large, 11 mètres de long et 2,10 mètres de haut. Elle est construite de la même façon que la maison n°1, sauf que la partie extérieure du mur est renforcée par des crochets en fer.D'autre part, il n'existait qu'une cuisine commune de 5 mètres de large sur 11 mètres de long et de 2,10 mètres de plafond. Elle était entourée sur trois côtés seulement d'une murette de 1,20 mètre de haut en bambou tressé, très simplement.1.2. La prison B : Elle a une superficie d'environ 20 mètres de large et de 25 mètres de long. De la même manière que celle de la prison A, elle est entourée d'une haie de piques de bambou aiguës et très serrées. A un endroit d'ailleurs, les deux se touchent. Elle laisse deux portes de sortie l'une devant, l'autre derrière. Elle est située dans la partie Nord du camp, au pied d'un monticule, touchant, au Sud, la petite maison de la sentinelle de service et, au Sud-Ouest, le dortoir des soldats. Dans son enceinte, il n'y a qu'une seule maison de prisonniers qui porte le n°3, et une cuisine commune.A) la maison des prisonniers n°3 : elle a 5 mètres de large, 8 mètres de long et 2,10 mètres de haut. Elle est construite de la même façon que les n°1 et n°2 à quelques détails près. Pour les murs, les troncs d'arbre sont plantés très serrés à l'extérieur et les deux plaques de bambou tressées à l'intérieur, tandis que le plafond n'est fait que de tiges de bambou. Le trou sanitaire est creusé juste à l'extérieur.B) la cuisine commune mesure 2,50 mètres de large, 3,50 mètres de long et 2 mètres de hauteur. Elle est entourée des trois côtés d'une murette de bambou tressée très simplement. 3.2 L'administration et les personnels du camp-prison 01 ( 1977 - 1978 ).2.1. Les personnels se composent comme suit: Le Commandant du camp : le Sous-lieutenant Thao Ninh. Il sera remplacé en 1979 par le sieur(7) Bounlone auquel succédera, 3 mois plus tard, le sieur(7) Keng Thong qui lui-même laissera sa place à Thao Boungnaî. Le responsable politique : le Sous-lieutenant Phéng XayLe responsable militaire : le sieur(7) Thongsy.L'adjoint militaire : le sieur Nou Xay. Le préposé aux transmissions radio : le sieur Nou ThongLa troupe (soldats-gardiens) : 2 groupes de 20 soldats au total. 3.2.2. Les armes visibles:Deux B-40 ( lance-roquettes antichars)- Un B-41Deux mitrailleuses légères - Un fusil d'assaut AK-47 par soldat. 3.2.3. Les bâtiments des personnels Ils sont regroupés dans deux parties du camp : la partie sud et celle au bord du filet d'eau au pied de la colline.A) Dans la partie sud:- la maison du Commandant du camp (Thao Ninh) est de type sur pilotis, et se trouve au bord du filet d'eau, près de la porte de sortie du camp. la maison du responsable politique (le Lt. Phéng Xay) est de plein pied, construite à même le sol. Elle se trouve dans la partie sud, près de la prison A. le bureau, type sans étage, sert aussi de salle de réunion et de salle de transmission. - l'entrepôt.
UNESCO Director-General regrets the announcement of Thailand's intention to denounce the 1972 World Heritage Convention Sunday, June 26, 2011
The Director-General of UNESCO Irina Bokova has expressed her deep regret following the declaration of the Thai Minister Suwit Khunkitti during the 35th session of the World Heritage Committee being held at UNESCO Headquarters in Paris from 19 to 29 June 2011, on the intention of Thailand to denounce the 1972 World Heritage Convention.
Irina Bokova reiterated that "The World Heritage Convention of 1972 is not only the foremost international instrument for the preservation and protection of the world’s cultural and natural properties which have Outstanding Universal Value, but also widely recognized as an important and indispensable tool to develop and encourage international cooperation and dialogue”.
Contrary to widely circulated media reports, the World Heritage Committee did not discuss the Management Plan of the Temple of Preah Vihear nor did it request for any reports to be submitted on its state of conservation. Moreover, it needs to be clarified that UNESCO’s World Heritage Centre never pushed for a discussion of the Management Plan by the Committee.
The decision of the World Heritage Committee on the Temple of Preah Vihear World Heritage site in Cambodia only reaffirms the need to ensure the protection and conservation of the property from any damage. It further encourages the two countries to use the 1972 Convention as a tool to support conservation, sustainable development and dialogue.
The World Heritage Committee decision was adopted unanimously after Thailand staged a walkout. The request of Thailand to adjourn the debate was not supported by any other member of the World Heritage Committee.
While cognizant of the values and importance of the Temple of Preah Vihear, the Director-General has on many occasions called on Cambodia and Thailand to ensure its protection and sustainable development. She has emphasized that heritage should serve not for conflict but as a tool for dialogue and reconciliation. Earlier in February 2011, she had sent her special envoy Mr. Koichiro Matsuura, to the two countries, following clashes near the temple. Mrs. Bokova also facilitated consultations between the two Parties in May 2011 in Paris, with the aim of bringing closer their respective positions.
Intense negotiations were also held with the delegations of the two countries over the past five days on the sidelines of the 35th session of the World Heritage Committee, but no agreement could be reached.
The Director-General expressed the hope that Thailand will carefully consider its future course of action in respect of this important Convention and will continue to be an active participant in the international cooperation for the protection of the world’s outstanding heritage.
The protests in Bangkok have been dispersed, but class hatred continues to simmer. How can Thailand solve its crisis? SPIEGEL ONLINE spoke with Thai Foreign Minister Kasit Piromya about former Prime Minister Thaksin, the army, media censorship -- and a king who has been remarkably silent. Info For reasons of data protection and privacy, your IP address will only be stored if you are a registered user of Facebook and you are currently logged in to the service. For more detailed information, please click on the "i" symbol.
SPIEGEL: Mr. Kasit, the world has not forgotten the images of the bloody unrest in Thailand. At the time it looked as if Thailand was on the brink of civil war. What measures is the government taking to reconcile the two political camps?
Kasit: It is not an issue of two camps. The interpretation of a divided country does not reflect the real situation in Thailand. Rather, it was created only six months ago by protest leaders to incite people to take part in the anti-government demonstrations. The Red Shirts protested in order to support the former Prime Minister Thaksin Shinawatra, to bring him back to Thailand without having him serve the jail sentence he has received for corruption and conflict of interest while in office.
Former Thai Prime Minister Thaksin Shinawatra now lives in exile in Dubai. Sentenced in Thailand to two years in prison for abuse of office, Thaksin hopes his younger sister, Yingluck Shinawatra, will become the country's new prime minister in July so he can return home. He talks to SPIEGEL about past mistakes and his country's political future. Info For reasons of data protection and privacy, your IP address will only be stored if you are a registered user of Facebook and you are currently logged in to the service. For more detailed information, please click on the "i" symbol.
Many consider Thaksin Shinawatra to be phantom-like. For some time, few knew the former Thai prime minister's whereabouts. At one point the 62-year-old was seen in the Balkans, and then later in Russia. He was spotted in Uganda, South Africa, and repeatedly in Switzerland. Most of the time it appears that Thaksin, who is now a citizen of Montenegro and possesses a Nicaraguan diplomatic passport, resides in Dubai. There, he has a snow-white mansion in the wealthy Emirates Hills district. A Jaguar and a Lexus are parked in front of his home.
The Thai army leadership and the current government of Prime Minister Abhisit Vejjajiva would like nothing better than to arrest Thaksin. The military drove the popular politician, who was elected three times, out of office in 2006. He was later sentenced to two years in prison for abuse of office, and the state confiscated about €1 billion of his assets. But Thaksin evaded arrest and left for London. Thailand is set to hold its next parliamentary election on July 3. There is a strong chance that Thaksin's sister Yingluck, 43, will become the country's next prime minister if the military doesn't intervene.
In an interview with SPIEGEL, former Prime Minister Thaksin discusses his sister's candidacy in parliamentary elections and the prospects for reconciliation in Thailand.
SPIEGEL: Mr. Thaksin, the political fronts in your home country appear to be unchanged. On the one side you have the so-called 'yellow shirts', the supporters of the government; on the other you have the 'red shirts,' their opponents. They have positioned your sister, Yingluck Shinawatra, as their candidate in the upcoming parliamentary election. Will she soon be leading Thailand?